Simon, fils de Jonas, dit Simon-Pierre ou saint Pierre, né au début de l’ère chrétienne en Galilée et mort vers 65 à Rome, est l’un des douze apôtres du Christ, parmi lesquels il tient une position privilégiée, il est selon l’Eglise catholique le chef de l’Eglise fondée par Jésus de Nazareth.
Pierre était pêcheur de Bethsaïde, au bord du lac de Génésareth(Thibériade), lorsque Jésus le rencontre et lui dit «suis-moi». Il quitte sa femme et son travail et devient le premier des douze apôtres.
Jésus lui donne le nom araméen, Képha ou cephas (la langue maternelle de Pierre était l’araméen, petros en grec signifiant «rocher». Ce n’est que plus tard que «Pierre» deviendra le nom propre. L’Evangile selon saint Matthieu rapporte la parole de Jésus : «Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise».
Il a été présent tout au long de la vie de son maître. L’événement le plus marquant de leur expérience commune est la «confession de Césarée», où Pierre a affirmé que Jésus était le Messie.
Il assiste à la Trasnfiguration de Jésus et à son agonie à Gethsémani. Il suit Jésus lors de son arrestation et le renie trois fois lors du procès comme prédit par Jésus lui-même. Il dit plus tard à Jésus : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ».
A Pentecôte, Pierre annonce aux Juifs la résurrection de Jésus et baptise les premiers convertis.
Après avoir été arrêté deux fois à Jérusalem, pour fuir les persécutions d’Hérode Agrippa, il quitte Jérusalem pour Antioche, où il soutient que ceux qui se convertissent au christianisme peuvent se dispenser des rituels judaïques (circoncision et restrictions alimentaires). Une vive querelle l’oppose alors à Paul. Il rend visite aux communautés chrétiennes de Galilée, de Judée et de Samarie. Il se rend à Rome, attire beaucoup de païens à lui. Le préfet le fait arrêter et crucifier la tête en bas ( à la demande de Pierre). Cela se passe sous l’empereur Néron en 64 (ou 67 selon les sources).
Pierre a tenu un rôle très important dans les premiers temps de l’Eglise chrétienne à Jérusalem.
Après sa résurrection, Jésus a conservé toute son estime à Pierre en le confirmant dans son rôle de «chef» des apôtres.
Jésus a donné cinq missions à Pierre :
La fête de saint Joseph Artisan, fixée au 1er mai par le pape Pie XII, succède à la solennité de saint Joseph qui se célébra jusqu’en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c’est le rôle de l’Eglise de lui enseigner toute sa dignité. La figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de Saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l’église, fête de la famille et du foyer, fête du travail et de l’atelier. En était-il une qui fût davantage dans l’esprit de l’Evangile et dans l’esprit des temps nouveaux ?
La présence de Jésus dans l’atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour l’impudence de l’homme à faire fi des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n’attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.
C’est pourquoi l’Eglise, s’inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d’un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en en son labeur de chaque jour ? C’est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l’humilité de la croix.
« N’est-il pas le fils du charpentier ? » disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l’époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l’ouvrier selon le Cœur de Dieu.
Modèle de travail, de fidélité, de dévouement, Joseph était prédestiné à devenir le patron de toute la classe ouvrière, prédominante de nos jours. Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Le souci de l’accomplissement de la Volonté du Père qui a dit : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », animait l’âme de Joseph artisan.
Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l’humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l’Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l’homme.
Rappelons-nous aussi que c’est l’effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l’homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l’accomplir. Comme saint Joseph artisan, imprégnons notre travail de foi, d’espérance et de charité afin d’obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. A l’exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.
Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail,
obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour
l’expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience,
mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ;
de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur
d’employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ;
de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais
reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout
avec pureté d’intention et avec détachement de moi-même ayant
sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre
du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances
dans le succès, si funestes à l’œuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie,
tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! telle sera ma devise à la vie à la mort.
Ainsi soit-il.
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