L’église de Nousseviller dédiée à St Nabor a été construite avant la guerre de trente ans.
Après la guerre de trente ans, lors du repeuplement de nos villages (allant de 1670 à 1700), les nouveaux venus pensaient d’abord à avoir un toit sur la tête pour loger leur famille, avant de s’occuper de l’église.
Pendant des décennies « la maison de Dieu » servait de casernement aux troupes, vu que c’était pratiquement la seule construction recouverte de tuiles, les autres masures n’avaient que des toits en paille.
Un document d’archives de cette époque mentionne l’état de l’église comme « impraticable pour un office » ou « exceptionnnellement vieux et primitif » en si mauvais état qu’elle n’est plus digne d’un lieu de culte.
En 1763, la construction ou plutôt la rénovation de l’église dans les mesures actuelles fut effectuée pendant plus d’un siècle, en gardant un intérieur simple et strict avec des meubles et objets de l’ancien édifice, mais en 1895 avec l’arrivée de l’Abbé GAMEL, un grand bâtisseur et un financier avisé, tout changea. Il transforma pendant les 25 années de sa présence, l’église de Nousseviller en « Cathédrale du STEINART » de style Néo-Renaissance avec pilliers.
La date de sa consécration est le 5 Mai 1907.
L’église de Cadenbronn, dédiée à St Michel a été construite avant la guerre de trente ans. Orientée « Nord-Sud », elle faisait partie des quatre églises du comté de Forbach.
Un document de 1711 mentionne d’importantes réparations à l’église : « où Saint Patient est le patron ». Etant en grande partie en bois, elle fut démolie en 1772, reconstruite la même année et orientée « Est-Ouest », elle fut consacrée l’année suivante, le 24 octobre 1773.
Paroisse autonome jusqu’au 17 octobre 1808 date à laquelle Cadenbronn a perdu son autonomie de paroisse et son église fut classée « chapelle ». Après ce déclassement, une certaine négligence s’installa surtout au niveau des investissements financiers, voulue par les curés desservants de l’époque. Ils sortirent tous les symboles classiques d’une « église », comme : la chaire, le confessionnal, le baptistère, tous les meubles et les objets devenus inutiles, qui ont disparu sans laisser de traces, leur but : transformer l’église de Cadenbronn en lieu de culte digne d’une « chapelle ».
Le baptistaire, sculpté dans le grès blanc vosgien fut redécouvert en 1983 sous l’autel et sorti de sa cachette, depuis il a resservi à de nombreux baptêmes, il est redevenu ce à quoi nos ancêtres l’avaient destiné « faire des enfants de Dieu de chaque nouveau né ».
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